Un peu de contexte

Le 3 janvier 2022, j’allume mon ordinateur pour continuer de travailler pour la startup pour laquelle j’œuvrais depuis 2 ans et demi après des études en économie. Je vis alors ma première crise d’angoisse, puis mon cerveau fonctionne bizarrement pendant des semaines, je ressens plein de trucs forts, très brouillons, souvent des bas, très bas, puis quelques hauts très hauts. Les montagnes russes sont usantes et les dommages collatéraux délicats à gérer.

Je suis perdu, je ne comprends pas trop ce qu’il se passe. Écouté par les gens que j’aime, pas vraiment compris. Comment puis-je attendre cela des autres si j’en suis moi-même pour l’heure incapable?

Je décide alors de démissionner. J’achète un vélo et je pars vivre de ce qui me nourrit le plus: l’aventure, le voyage, appareil photo en poche. Pendant une année et demie, je découvre l’Amérique du Sud à deux-roues.

Ce site internet et mes activités d’écriture, de photographie (et de vidéo je l’espère plus sérieusement bientôt) découlent d’un processus d’introspection et de déconstruction parfois douloureux qui m’auront fait réaliser que je n’étais simplement pas au bon endroit, que je ressentais un besoin profond de liberté et d’indépendance, émancipé d’une marche à suivre à laquelle je ne croyais plus après avoir expérimenté sa puissance d’assimilation et son étreinte aussi conformiste que déshumanisante. 

Au début de ce chapitre nouveau, l’heure est à l’expérimentation.

J’aimerais allier photographie, aventure, écriture pour raconter des histoires qui me touchent. Je me trouve à développer chaque jour qui passe un intérêt marqué pour la sociologie et l’anthropologie: j’aimerais privilégier ces axes également lors de futurs travaux, en cherchant notamment à rendre à l’ordinaire et au quotidien leur place dans l’échiquier des choses qui comptent. Aussi faire la part belle à des façons de penser et de naviguer à travers le monde qui font honneur à cette chance merveilleuse de fouler cette Terre.